Ali Maâloul, Aymen Ben Mohamed, Oussama «Nino» Haddadi à gauche, Mohamed Drager et Wajdi Kechrida à droite. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les côtés de la défense de l’équipe nationale sont plutôt fournis, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Mais….
La gauche au pouvoir..
L’équipe nationale peut se targuer d’avoir le choix du roi concernant ses latéraux, cependant tout ne semble pas si beau et idyllique qu’il en a l’air. Commençons par le positif : le côté gauche. L’équipe nationale dispose, avec ses latéraux gauches, de trois des joueurs tunisiens les plus performants et réguliers depuis le début de la saison. Aymen Ben Mohamed, qui a joué neuf matchs sur dix possibles, fait parti des pièces maîtresses du Havre SC de Paul Le Guen. Oussama Haddadi a également joué la quasi totalité des rencontres avec son club turc de Kasimpasa. Enfin, Ali Maaloul, qui vient d’être sacré champion d’Egypte avec Al Ahly pour la quatrième saison de suite, s’apprête à disputer sa première finale de Champions League d’Afrique (face au Zamalek de Ferjani Sassi). Maaloul est tout simplement l’un des meilleurs joueurs du championnat égyptien, voire du continent…
Tactiquement, les trois profils sont différents mais complémentaires. Aymen Ben Mohamed étant le plus complet, il peut également jouer au milieu et propose une grand volume de jeu. Ali Maaloul est quant à lui un latéral très offensif et extrêmement efficace devant le but. L’animation de l’équipe (avec des ailiers qui aiment repiquer dans l’axe) lui permet souvent de se distinguer sur le plan offensif, ce qui fait de lui l’un des points forts de la sélection. Pour terminer, Oussama Haddadi (défenseur central de formation) est celui qui a le profil le plus sûr défensivement. De quoi satisfaire le sélectionneur national Mondher Kebaier et lui offrir plusieurs options…
La droite dans le dur..
Si le côté gauche donne entière satisfaction, l’aile droite pose plus de questions. Non pas sur le niveau des joueurs qui la composent, (car pour Mohamed Drager, le nouveau joueur de l’Olympiakos ou Wajdi Kechrida, le sociétaire de l‘Etoile du Sahel, il n’y a aucun doute sur les qualités intrinsèques), mais plutôt sur leur compétitivité.
En effet, contrairement à leurs pendants dans le couloir opposé, les minutes de jeu cumulées sont faméliques pour nos deux latéraux. Cela s’explique par le fait que le championnat tunisien n’ait pas encore repris. Kechrida n’a pour le moment que les séances d’entraînement avec l’ESS dans les jambes, pendant que Drager, lui, doit s’adapter à son nouveau club et se battre pour une place de titulaire avec l’ancien du Bayern Munich, Rafinha.
Ceci dit, nous pouvons noter quelques motifs de satisfaction et pas des moindres, souvenons nous que les latéraux sont impliqués sur 3 des 4 buts inscrits lors des deux dernières rencontres des aigles de Carthage..
Le saviez-vous ?
- Pour les deux dernières sorties de l’Équipe Nationale, Ali Maaloul a été buteur face au Soudan, Wajdi Kechrida passeur face au Soudan et Moahmed Drager buteur face au Nigeria.