Le Club Africain en proie à de graves difficultés économiques et face à un nombre important de litiges à régler, s’est lancé depuis quelques jours dans une course contre la montre pour lever l’interdiction de recrutement qui pèse sur le club. Contacté par Ettachkila, l'avocat de Fabrice ONDAMA, Maître Antoine SEMERIA, est revenu avec nous sur le litige qui oppose son client au Club Africain..
Près de trois ans après son départ du club de Bab Jedid, l’attaquant Congolais Frabrice Ondama attend toujours le règlement de ses dûs, soit 930 000 dollars, intérêts compris (l’équivalent de 2,6 Millions de Dinars Tunisiens). Une somme conséquente, d’autant plus que le club est empêtré dans de multiples contentieux avec d’anciens entraîneurs et joueurs.
Contacté par Ettachkila, pour avoir plus de clarifications sur l’affaire, Maître Antoine SEMERIA avocat et représentant du joueur nous précise : « Après trois années de litiges, ils n’ont toujours pas payé. Ce n’est que face à la menace d’une interdiction de recrutement (et de validation de contrats de joueurs qu’ils ont déjà engagé) que le club se réveille. Mais au lieu de se manifester auprès de moi pour discuter, le club africain prend directement attache avec mon client, et ce alors que j’ai déjà demandé au club de cesser cette pratique ! C’est en cela que le comportement du club n’est pas admissible ».
Si aucun accord n’est trouvé entre les deux parties (avant le 7 décembre prochain) l’interdiction de recrutement imposée au CA pour les trois prochains mercato, ne sera pas levée.
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