Après 28 ans d’inactivité, les volleyeuses de l’Espérance Sportive de Tunis ont acté samedi leur montée en « Nationale A » suite à leur victoire par 3 sets à zéro face à l’Association sportive de Hammam Chott. Retour sur une apothéose annoncée, avant le début des choses sérieuses.
Il n’aura fallu qu’une petite saison aux protégées du coach Adel ben Romdhane pour renouer avec l’élite du volleyball féminin tunisien. Revenues par la case de la « Nationale B », 28 ans après la dissolution de la section, les volleyeuses Sang & Or ont survolé un championnat sans véritable opposition en terminant à la tête du classement avec un seul set concédé (devant l’Association sportive de Hammam Chott lors de la phase aller, ndlr).
Avec un mix entre joueuses d’expérience (à l’instar des internationales et anciennes du Club Féminin de Carthage, Mariem Brik et Maïssa Lengliz, ou encore Fatma Agrebi, arrivée en provenance de l’US Carthaginoise) et de jeunes joueuses à fort potentiel (comme Soulayma Ben Messaoud et Nour Jelassi pour ne citer qu’elles ), le club de Bab Souika (qui compte 5 Championnats et 2 Coupes de Tunisie à son palmarès) entend progressivement mettre sur pied une équipe compétitive et capable de jouer les premiers rôles dans un championnat dominé de la tête et des épaules par le Club Féminin de Carthage depuis une décennie.
Avec également le retour au premier plan des « voisines » du Club Africain, qui se sont hissées aux derniers Super Playoffs et en finale de Coupe de Tunisie face au CFC, la nouvelle saison s’annonce haute en couleurs et en apprentissages pour une Espérance qui voudra se mesurer au révélateur du CFC (devant lequel elle s’est inclinée en 1/4 de finale de la Coupe de Tunisie par 3 sets à zéro) mais ne manquera pas de nourrir des ambitions que les structures et les moyens du club peuvent légitimer. Alors rendez-vous dans quelques mois pour une reprise de championnat.. forcément attendue.