Intervenu sur la chaine Al Kass par rapport à la dernière participation de la Tunisie au Mondial qatari, l’ancien Wanderer Radhi Jaidi a insisté sur un point : l’importance de la culture de l’évaluation, celle de la performance par rapport à la stratégie et aux objectifs préalablement fixés, ainsi que l’évaluation des choix (des hommes et du travail technico-tactique) en vue de prendre les décisions adéquates.
L’ancien défenseur et entraineur de l’Espérance Sportive de Tunis est revenu également sur l’un des gros problèmes de notre football : la formation :« Le salut du football tunisien passera par une prise de conscience générale de nos défaillances. C’est-à-dire les éliminations au premier tour de Coupe du monde, les échecs pour remporter une deuxième CAN, ainsi que la non-qualification des jeunes dans les compétitions africaines et mondiales. La Tunisie a perdu un petit peu le fil de la formation, laquelle était notre force. Il faut développer nos infrastructures, améliorer le réseau de détection des jeunes afin de mieux couvrir toutes les régions du pays et pourquoi pas nouer des coopérations techniques avec des clubs européens. » nous dit-il.
Se projetant avec nous sur l’avenir du football tunisien, « Il faut à présent arrêter les querelles extra-sportives et se retrousser les manches pour redresser le football tunisien et le ramener de nouveau au sommet du football africain, et pourquoi pas mondial. Mais ce n’est qu’ensemble qu’on pourra y arriver » .