Alors qu’ils n'ont toujours pas digéré leur élimination face à Al-Hilal de Bafé Gomis, les partenaires de Mouez Ben Cherifia ont écrasé l'équipe d'Al-Sadd (6-2) et ont pu revenir ainsi à la maison avec une cinquième place amplement méritée.
Les lacunes de l’équipe Qatari ont éclaté au grand jour. Brillante, l’Espérance n’a pas eu à forcer pour humilier l’équipe de Xavi Hernandez d’un niveau amateur (6-2). Notre antisèche.
Le jeu : Une revanche, un rachat et une 5e place
Oui, c’était une rencontre qui n’avait pas beaucoup d’enjeu entre deux équipes déjà éliminées de la compétition, mais on a plutôt eu l’impression d’assister à un récital entre une équipe d’un niveau international et une équipe d’amateurs. Le carton rouge d’Abdelkerim Hassan dès la 24e minute, ne peut expliquer à lui seule les incroyables lacunes défensives affichées par Al-Sadd, avec des écarts béants entre les deux équipes.
Les hommes de Mouine Chaabani se sont amusés au milieu des plots Qataris pendant tout le match, avec leur précision technique dans les transmissions, leur jeu de contre bien huilé et leur traditionnelle efficacité : 11 tirs, 8 cadrés, 6 buts. C’était un grand « Tarajji« , et il méritait haut la main sa cinquième place mondiale.
Al-Sadd avait une une formation submergée, incapable de respecter les règles élémentaires du repli défensif ou seul l’algérien Baghdad Bounedhja a essayé de sauver la face.
Les joueurs : Elhouni a survolé le Khalifa International Stadium
Contre Al-Sadd, l’international libyen Hamdou Elhouni a été tout simplement épatant. Avec trois buts, une passe décisive et une aisance technique dans le jeu déconcertante, il a illuminé de tout son talent le Khalifa Stadium. Il n’a pas été le seul, Anis Badri, double buteur, a fait très mal à la défense qatari par sa faculté à apporter le surnombre en attaque. Les deux latéraux Elyes Chetti, passeur, et Sameh Derbali, lui aussi buteur, se sont régalés des espaces laissés par l’équipe d’Al-Sadd, sans oublier l’excellent Mouez Ben Cherifia, auteur de quelques arrêts décisifs qui ont laissé son équipe toujours devant au score.
Le tournant : le carton rouge d’Hassan dès la 24e minute…
24e minute de jeu : L’EST mène déjà 2-0, sur une remise de Chetti à Badri, qui tire, mais le défenseur Abdelkrim Hassan sort la balle de la main, rouge et pénalty pour l’Espérance. La Var confirme et Anis Badri ne se fait pas prier pour en rajouter le troisième but et faire le break pour les sang et or…
La stat : 6
Aucune équipe n’avait inscrit six buts en Coupe du monde des clubs jusqu’ici et aucune équipe africaine ne s’était imposé par un tel score. L’EST a réussi tout ça au Khalifa Stadium. C’est quelque chose d’exceptionnel.
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