Cette finale de CAF Supercup 2020, délocalisée en Asie (au Qatar plus précisément), fût l'occasion de voir s'affronter deux géants du football africain : l'Espérance Sportive de Tunis et le Zamalek Sporting Club.
Al Gharrafa Stadium, Doha : Acte I
Cette affiche entre deux gros cylindrés était sur le papier très prometteuse. Avec son penchant d’histoire, Tarraji avait remporté son 1e titre africain en 1994 face aux Zamalkawy (2-1 agg) avec un doublé de Hédi Berrekhissa, paix à son âme, et un penalty d’Ali Ben Néji était annoncée comme titanesque.. Seize ans plus-tard, ces deux monstres du football africain se retrouvent de nouveau après avoir soulevé la saison passée la Champions League pour l’Espérance et la CAF Cup pour le Zamalek.
Le match
Mouîne Chaâbani a opté pour un 4-3-3 classique avec Moez Ben Cherifia, Sameh Derbali, Dali Yaâkoubi, Khalil Chemmam, Ilyes Chetti, Kwame Bonsu, Fousseny Coulibaly, Abderraouf Benguit, Bilel Bensaha, Ibrahima Ouattara et Hamdou Elhouni.. En face, le technicien français de la formation Cairote, Patrice Carteron a jugé bon de mettre son onze type (4-3-3) : Mohammed Abou Gamal, Hazem Emam, Mahmoud Hamdy, Mahmoud Alaa, Mohammed Abdel Shafy, Tarak Hamed, Ferjani Sassi, Youssef Obama, Achraf Bencharki, Ahmed Sayed (Zizo) et Mustapha Mohammed.
La rencontre commence avec une forte pression de la part des joueurs du Zamalek, et au bout de 3 minutes de jeu, Youssef Obama ouvre le score de la tête et permettra aux Cairote de débuter de la plus belle des manière leur rencontre. La 1er période sera à l’avantage des White Knights (surnom du club), avec deux occasions franches de Mustapha Mohammed et les deux ratées devant la cage de Moez Ben Cherifia.. de la part de Zizo et Achraf Bencharki.
Le début de la seconde période sera à l’avantage des Sangs-et-Or avec un regain d’orgueil de la part des derniers vainqueurs de la Champions League. Sur une main flagrante (non-sifflé au départ) après consultation de la VAR, l’arbitre sud-africain Victor Gomes désigne le point de penalty, Abderraouf Benguit s’élance et trompe le portier Zamalkawy.. (54e,1-1). Quelques minutes plus tard, le fin technicien marocain Achraf Bencharki part dans un raid solitaire coté gauche, se promène dans la défense espérantiste pour conclure lui-même par un plat du pied parfait devant une défense apathique. Les chevaliers blancs mèneront au score une seconde fois (57e,2-1). Le coach Mouîne Chaâbani aura beau tenté de lancer ces cartouches, en faisant entrer Taha Yassine Khenissi puis Med Ali Ben Hamouda pour jouer à deux pointe, mais en vain, et ceci malgré un hors-jeu/faute signalé sur ce dernier plus que discutable sur le but de (2-2)… Lors du temps additionnel, Achraf Bencharki, élu homme du match, démontra encore tout son sang froid dans les 18 mètres et y va de son doublé. Zamalek remporte sa 4e CAF Supercup, l’Espérance continue de faire preuve de malchance dans cette compétition qui lui échappe depuis 1995 et son unique titre.
Les égyptiens ont remporté la 1ère manche, en attendant la confrontation aller-retour en quart de finale de Champions League prévu pour le mois de Mars, pour une revanche tunisienne ?