Football : La génération dorée de 1996

Arrivée en finale de la coupe d'Afrique des Nations à Johannesburg en 1996, l'équipe entraînée par le franco-polonais, Henryk Kasperczak, a failli créer la surprise avec une jeune génération ...

Cette génération dorée du foot tunisien, qui a marqué toute une nation après le cuisant échec en 1994, mérite de lui rendre un grand hommage. Ettachikla a essayé de faire cet exercice, en revenant sur la liste de tous ces joueurs.

Etes-vous prêts pour le flash-back ?

Chokri El Ouaer (28 ans) : Il était le gardien de l’Espérance de Tunis. Personne n’oubliera son match historique face au Gabon en quart de finale de cette CAN (1-1, 4-1 aux TAB). Aujourd’hui, il continue de suivre le foot en tant que chroniqueur sur une chaîne privé. En un mot : Le géant !

Sami Trabelsi (27 ans) : Le défenseur du CS Sfaxien était déjà un vieux briscard de l’équipe tunisienne. Imperturbable dans les duels, il a rempli son rôle de joueur d’expérience. Il entraîne aujourd’hui dans les pays du Golfe. En un mot : Un soldat !

Farid Chouchane (22 ans) : Jeune défenseur de l’Etoile du Sahel, il faisait partie des belles trouvailles de la CAN 96. Il exerce aujourd’hui, en tant que entraîneur professionnel. En un mot : Le solide !

Sabri Jaballah (22 ans) : Le solide défenseur de l’AS Marsa, était l’une des pièces maîtresses des plans du technicien français. Il suit sa carrière, également, comme entraîneur professionnel. En un mot : Le robuste !

Hedi Berrkhissa (23 ans) : Balha, l’homme que personne n’oubliera, était un arrière gauche moderne et incomparable. Il a inscrit le premier but de la Tunisie contre la Mozambique. En un mot : Paix à son homme et que Dieu le bénisse !

Mounir Boukadida (27 ans) : Connu pour sa fameuse moustache et son jeu dur sur l’homme, il appartenait à l’Etoile du Sahel. En un mot : Le mur !

Khaled Badra (22 ans) : Pour le jeune défenseur de l’Espérance de Tunis, tout a commencé avec le coach franco-polonais. Il est devenu ensuite l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire du football tunisien. En un mot : Le patron !

Lassaad Hanini (24 ans) : Le latéral du Club Africain, capable de jouer à droite ou à gauche, avait la confiance du sélectionneur. Il a disputé les deux premiers matchs du tournoi et a toujours répondu présent. En un mot : Le polyvalent !

Riadh Bouazizi (22 ans) : Le jeune milieu de terrain de l’Etoile du Sahel, facilement remarquable avec sa chevelure spéciale et ses courses incessantes, a lancé sa grande carrière sur la terre sud-africaine. Il s’occupe aujourd’hui de ses projets personnels dans le nord de la Tunisie. En un mot : Le taulier !

Sofiène Fekih (25 ans) : L’autre milieu du terrain du CS Sfaxien, était un joueur discret, mais absolument indispensable pour l’équilibre de l’équipe. En un mot : Le discret !

Kaies Ghodbane (19 ans) : La grande trouvaille de la compétition. Ce jeune milieu de l’Etoile du Sahel est sorti du chapeau de Kasperczak. Un pari gagné et une excellente performance. Son but contre la Zambie restera dans les annales du foot tunisien. En un mot : La classe !

Zoubayer Baya (24 ans) : Le cerveau de l’Etoile du Sahel était déjà un « crack » de sa génération. Ce génie du football, à la vision de jeu incroyable, a éblouit l’Afrique par ses gestes et ses buts, il était l’auteur du seul but face au Gabon en quart de finale. « Zouba » continue de vivre sa passion du foot à travers les chaines privées, en tant que chroniqueur. En un mot : L’élégance !

Adel Sellimi (22 ans) : L’attaquant du Cub Africain, au profil atypique, a montré beaucoup d’aisance technique et d’intelligence tactique pour son jeune âge. Il avait ouvert le score en demi finale face à la Zambie (4-1) . « Adel » est aujourd’hui, entraîneur professionnel et assistant de Monder Kebaier à la tête de l’EN. En un mot : La malice

Mahdi Ben Slimane (21 ans) : Cet ailier rapide et exlopsif, formé à l’AS Marsa, a vite mis d’accord tout le monde sur son talent. Il est vite parti à Marseille après cette année extraordinaire. En un mot : Le fulgurant

Abdelkader Belhassen (25 ans) : L’attaquant de poche de l’Espérance de Tunis, avait cette qualité de marquer et de faire marquer les autres. Buteur face à la Cote d’Ivoire, il a rempli souvent son rôle à la pointe de l’attaque. « Gaddour » suit une carrière d’entraîneur professionnel. En un mot : Le subtil

Imed Ben Younes (21 ans) : Il faisait partie de la génération dorée de l’Etoile du Sahel. Ce gaucher charismatique a marqué le tournoi avec son doublé face à la Cote d’Ivoire. Il travaille aujourd’hui dans le staff technique de l’équipe du Sahel. En un mot : L’épuré

Dans la liste, nous n’oublierons pas également Boubaker Zitouni, Hassen Bejaoui, Ahmed Trabelsi, Belhassen Aloui, Bachir Sahbani ou Jamel Limem, qui ont fait partie de cette magnifique expérience.

Henryk Kasperczak : Le technicien franco-polonais est arrivé après l’échec de la CAN 1994 en Tunisie. Il se qualifie à la CAN 1996 et part en Afrique du Sud avec une équipe très jeune. A la surprise générale, il arrive à sortir du groupe D et aller jusqu’en finale. Il a eu le mérite d’allier la jeunesse de certains joueurs avec l’expérience des autres. Il restera l’un des meilleurs techniciens qui ont entraîné les aigles de Carthage.