Selim Benachour, le milieu de terrain tunisien vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 2004 , avait un talent indéniable et une personnalité très attachante. Retour sur quinze ans de carrière d'un joueur, pas très chanceux au final...
Ses débuts à Paris …
Né à Paris le 8 septembre 1981( 38 ans), Selim Benachour, a grandi avec l’amour du Club Parisien. Formé au Paris Football Club, de cinq à onze ans, il réussit à intégrer le grand PSG après avoir réussi les détections des jeunes au camp des Loges. Doué et sûr de lui, il passe avec succès les tests pour intégrer le prestigieux INF Clairefontaine (sur 500 joueurs, ils en ont pris que 25) et continue sa formation avec les futures pépites du football français.
Très attiré par le talent du grand milieu bosniaque, Safet Sušić, il allait souvent au Parc des Princes pour suivre ses matchs avec son père. Selim racontait dans une interview au site SO FOOT que son père lui disait « Est-ce qu’un jour, tu vas réussir à jouer ici ? » . Moi, je lui ai dit : « oui, je vais tout faire pour » . C’était juste des paroles, mais finalement, ça s’est réalisé.
Ses débuts avec l’équipe première du PSG sous la houlette de Luis Fernandez,en 2000, ont étaient très encourageants, mais la concurrence avec des joueurs comme Ronaldinho ou Jay-Jay Okocha était rude, et il finit par partir en prêt à Martigues, en L2, pour s’aguerrir.
Une carrière en clubs en dents de scie …
De retour au PSG, le petit meneur de jeu a beaucoup appris à côté du grand, Ronaldinho. Selim racontait qu’ils étaient souvent ensemble et qu’il a été beaucoup aidé par Ronnie. Parmi ses anecdotes, il racontait qu’il allait souvent chez lui pour jouer à la Playstation et qu’il perdait souvent face au Brésilien, Il était le plus fort.
Malgré un deuxième prêt en 2002 à Troyes, le Tunisien finit par quitter le PSG en 2005 (en fin de contrat), avec beaucoup de regret et un sentiment de chagrin. Il quittait son club de cœur, sans avoir percé ni faire ses preuves. Cette expérience l’a beaucoup marqué et il a mis du temps (trop de temps) pour passer à autre chose dans sa carrière.
Le joueur signe alors au Vitória Guimarães au Portugal en 2005 et réalise une saison pleine. A tel point qu’il avait l’opportunité de jouer au grand Sporting Lisbonne, mais il finit par signer en Russie au Rubin Kazan … pour des raisons financières.
À l’époque, il travaillait déjà avec Mourinho, Cristiano Ronaldo, les Portugais de Chelsea… Lors de ma super saison à Guimarães, mi-novembre, il me contacte. Pas lui directement, mais l’un de ses assistants. Parce que comme il ne peut pas tout gérer tout seul, il a trois, quatre personnes à ses côtés, qui s’occupent de recruter les meilleurs jeunes en Europe. Je me suis renseigné, on m’a dit : « Jorge, c’est le meilleur » . Alors, j’ai signé. L’anecdote, c’est que Jorge, je l’ai vu une seule fois dans ma vie, c’était dans les loges à Porto, il m’avait invité pour voir un match. Il avait quatre téléphones, ça n’arrêtait pas de sonner… Et je n’ai pas pu parler avec lui ! Allez, on a dû parler une minute. Le problème de ces agents-là, comme ils ont beaucoup de bons joueurs, ils négligent les joueurs moyens.
Selim Benachour en parlant de son expérience avec Jorge Mendes
Son expérience en Russie était un échec total, le joueur ne s’est jamais adapté avec le jeu et la culture locale, et quitte le club au bout d’un an. Il enchaîne ensuite beaucoup d’expériences exotiques, Al Qadisiya au Koweït, avant de faire une belle pige en Espagne, chez le promu Malaga.
Ensuite, il signe au Portugal avec Maritimo Funchal, à Chypre chez l‘APOEL Nicosie, avant de tenter une dernière expérience en Inde, à Mumbai City, chez son ami de toujours, Nicolas Anelka. Le petit Selim a réussi à gagner quelques trophées en France, les championnats du Koweït et de Chypre, avant de mettre un terme à sa carrière.
La Tunisie, le choix du cœur et de la raison
Selim Benachour a porté le maillot de l’équipe de France des moins de 16 ans et des moins de 20 ans au tournoi de Toulon 2001. Alors qu’il avait le choix de disputer le Mondial des moins de 20 ans, il choisit d’intégrer la sélection nationale tunisienne pour disputer les jeux méditerranéens en 2001 et remporter la médaille d’or en battant l’Italie en finale. Il déclare alors « Faire un choix à la fois patriotique, pour la terre de ses parents et de ses origines, et sportif, étant lucide sur le fait d’avoir plus de chances de participer à la coupe du monde 2002 avec l’équipe de Tunisie qu’avec la France « .
En 2002, le sélectionneur Ammar Souayah lui fait confiance et fait appel à lui avec les 23 joueurs. Il dispute alors les trois matchs face à la Russie, la Belgique et le Japon, comme titulaire, en présence du grand Zoubaier Baya, comme un signe de passation de pouvoir entre les deux meneurs. Cette première expérience lui a permis de s’installer doucement avec les aigles de Carthage et monter en puissance avec une génération de joueurs composés de vieux briscards et de jeunes pépites.
En 2004, le petit prince parisien arrive en pleine forme à la CAN, et réalise l’un de ses meilleurs rêves. Cette seule victoire de la Tunisie en Coupe d’Afrique était un honneur et un aboutissement pour lui, surtout, que c’était à la maison, le pays de ses parents et de ses origines. Le groupe se connaissait très bien et s’appréciait, l’état d’esprit imposé par le technicien Français Roger Lemerre était très bien. Selim disait sur lui : » On courait comme des fous, on se battait comme des fous. Tout le monde aidait tout le monde. C’était l’ère Lemerre, Roger a fait du super bon boulot « .
L’équipe enchaîne alors une honorable prestation à la coupe des confédérations en 2005, puis à la CAN 2016, et se fait sortir aux quarts de finale face au Nigeria. Depuis, Selim Benachour a manqué la coupe du Monde en Allemagne en 2006, pour cause de blessure. Sa relation avec Lemerre s’est un peu tendue et son dernier retour en sélection s’est fait en 2010, pour un match amical face à la France. Le symbole étant très fort, la carrière du « petit prince » s’est arrêté avec la Tunisie sur la pelouse de Rades pour cette dernière rencontre, après tant de bons souvenirs et des moments mémorables …
Depuis, Selim Benachour a débuté une nouvelle carrière d’entraîneur avec l’équipe Roumaine, de Foresta Suceava.
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