Parce que les sacres des nouvelles générations n'ont réellement de sens que lorsqu'ils sont mis en perspective des déceptions et des frustrations les ayant précédés, nous avons choisi de rendre hommage à quelques légendes du football tunisien... Certaines peuvent être considérées comme "maudites" en sélection.
Soir du 19 Janvier 1994, dans un Menzah retapé à neuf qui s’apprêtait à accueillir une CAN que tout un pays rêvait enfin d’enlacer (le trophée avait échappé in extremis à la Tunisie en 1965 au Zouiten), le capitaine Nabil Maaloul régalait en amical face aux camarades de Koeman, Rijkaard, Bergkamp & Co..
Le match nul (2-2) obtenu face aux Oranjes, mais surtout la qualité du jeu proposé ce soir-là et quelques mois auparavant toujours en amical face à la Mannschaft (1-1), laissait augurer une campagne africaine sous les meilleurs auspices…
Il faut dire que cet esthète (et accessoirement amateur de belles voitures) qui adulait le grand Brésil 82 de Telê Santana (sélection maudite) a toujours été porté sur le beau jeu..
Fin physiquement (enfin.. quand il était encore joueur hein) mais doté d’un remarquable baguage technique, d’une couverture de balle parfaite et adepte des gestes qui faisaient se lever la foule, Maaloul ajoutait à sa panoplie une manière bien à lui de tirer les penalties…
C’est justement sous la conduite d’un brésilien, et non des moindres : L’ancien champion du Monde 62 Amarildo (le vice-Pelé comme il arrivait qu’on l’appelle) que Maaloul fût au sommet de son art au milieu des années 80 en compagnie d’une génération de monstres sacrés comme les Tarek Dhiab, Khaled Ben Yahia & Co .. Le jeu alors proposé par son club formateur, l’Espérance Sportive de Tunis, était un jeu léché, fait d’une touche de balle, beau à regarder…
Du sur-mesure pour le très soigné garçon de la Rue de Madrid qui connut de nombreuses consécrations en club avant de goûter aux joutes olympiques en 1988 à Séoul et au pragmatisme de la 2.Bundesliga avec Hanovre.. mais pas à la Coupe du Monde, une compétition qui manquera cruellement à son palmarès de joueur..
Tout au long de sa carrière riche en rebondissements (il fera plus tard une Luís Figo en signant chez le voisin et «frère ennemi» du Club Africain avec qui il remportera tout de même une Coupe arabe des vainqueurs de coupe), Maaloul finissait, partout où il est passé, par devenir le prolongement de ses entraîneurs sur le terrain grâce à une intelligence situationnelle et des qualités intellectuelles supérieures à la moyenne..
Bref, la Tunisie tenait en la personne de Nabil Maaloul son leader technique et surtout son meneur d’hommes pour cette CAN 94.
Sauf que l’impensable se produisit ; Nabil se blesse méchamment au genou en Arabie Saoudite et les plans de la sélection qui reposaient sur lui tombent subitement à l’eau…
En proie à une énorme pression et fragilisée psychologiquement, la sélection tunisienne vivra un véritable psychodrame en se faisant éliminer dès le premier tour sur ses terres.. La Tunisie vivait alors son France-Bulgarie avec Fernand Coulibaly dans le rôle de Kostadinov..
Alors maudit Nabil ? C’est sans compter sur sa forte personnalité et ses qualités d’orateur qui feront de lui le parfait relais entre les joueurs et le Général Lemerre (l’entraîneur ayant précédé Amarildo à l’Espérance) pour, 10 ans après le fiasco d’El Menzah, offrir au pays un sacre historique.. avant de mener comme entraîneur en chef, la Tunisie à sa 5ème participation en Coupe du Monde en 2018.
Une sacrée revanche sur le sort pour le souvent controversé mais toujours élégant Golden Boy des 80’s.
Топ Ган Мэверик
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Я - легенда 2
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