Position sociale privilégiée, bénéfices comparables à ceux du narcotrafic et surtout pouvoir, beaucoup de pouvoir... Le football donne à celui qui en tient les rouages une influence telle, qu’elle peut offrir les services d’officiels, de hauts fonctionnaires publics, de magistrats et même de ministres… Encore sous le choc des scandales financiers Cirio et Parmalat, le Calcio en fera l’expérience et finira par complètement s’ébranler à la suite de l’affaire du « Calciopoli » qui révèlera sous le glamour de façade de la Serie A, un système malade et complètement gangrené. Le scandale de trop, dont les conséquences sportives et économiques perdurent jusqu’à aujourd’hui. Ettachkila vous fait plonger au cœur de l’enquête du parquet de Napoli, confiée aux « Carabiniere » de Roma et baptisée « Opération Offside »
Le contexte sportif
Aux starting-blocks de la saison 2004/05 (première en son genre à 20 équipes) partait une Juventus renforcée qui défiait le champion en titre, le Milan AC de Carlo Ancelotti, en engageant notamment le phénomène suédois Zlatan Ibrahimović et le coach Fabio Capello, venu relever Marcello Lippi parti à la Nazionale. Lors de cette saison, la Juve va imposer une cadence infernale à ses concurrents et distancer son rival milanais de 8 points au mois de Janvier avant de voir les Rossoneri les talonner mais craquer à deux journées de la fin lors d’un décisif duel au sommet au Stadio San Siro (0-1 pour la Juve)..
La saison 2005/06 sera celle de la confirmation pour une Juve plus que jamais sûre de ses forces et décidant cette fois du sort du championnat dès la fin Avril. Un vrai rouleau compresseur composé de leaders alliant puissance, technique et force de caractère comme les Buffon, Del Piero, Nedved, Cannavaro, Chiellini, Patrick Viera, Trezeguet & Co… Le 14 Mai 2006 au stade San Nicola de Bari, la Vecchia Signora est sacrée championne d’Italie à l’orée du Mondial allemand. Mais, coup de théâtre : dans l’euphorie entourant ce deuxième Scudetto consécutif, Luciano Moggi, le directeur général de la Juve, déclare qu’il quitte la scène et que le monde du Calcio n’est plus le sien !
Que s’est-il donc passé ?
Aux origines du scandale…
C’est du côté de la Sicile et plus précisément à Messina qu’il faut aller chercher les prémices du scandale du « Calciopoli », une appellation tirant son origine des « Tangentopoli » : terme qui désigne la série d’enquêtes judiciaires du début des 90’s (appelée aussi opération Mani pulite « Mains propres », ndlr) ayant mis à nu un important système de corruption et de financement illicite de partis politiques italiens.
En effet, l’attention des magistrats du Ministère Public Giuseppe Narducci et Filippo Beatrice (expert anticamorra ayant travaillé sur l’affaire des Tangentopoli), qui enquêtaient déjà sur les paris dans le Calcio, est attirée par un match émaillé par de violents incidents entre Messina et Venezia le 17 Avril 2004. Suite à ce match, Franco Dalcini, l’administrateur délégué du Venezia Calcio fera un important témoignage en Juin 2004 où il accuse le Messina d’être avantagé par des arbitres (Gabriele Palanca, Massimo DeSantis et Marco Gabriele) qui composent ce qu’on appellera « la combreccola romana » (la bande romaine, ndlr).
Leur point commun ? ces arbitres étaient tous liés à la GEA World, une société de conseil et d’intermédiation de contrats de joueurs et d’entraîneurs créée par Alessandro Moggi (fils de Luciano Moggi, le tout-puissant directeur général de la Juve), Francesca Tanzi (fille de Calisto Tanzi, fondateur de Parmalat), Andrea Cragnotti (fils de Sergio Cragnotti, président de la Lazio et patron du Groupe Cirio) et Chiara Geronzi (fille de Cesare Geronzi, le « le Roi des banquiers » qui jouera un rôle important dans le rocambolesque « Crac » Cirio).
Alertés sur les possibles liens de ces arbitres avec des clubs plus puissants, les magistrats décident alors de passer à l’action en ouvrant une enquête qu’ils confieront dans le secret le plus total à Attilio Auricchio…
Après avoir fait ses classes aux côtés du futur maire de Napoli, Luigi de Magistris, dans la lutte contre les « ‘ndrine » (gangs criminels dans le jargon calabrais désignant La ‘Ndrangheta ou mafia calabraise, ndlr), ce jeune Colonel d’alors 34 ans, issu de la prestigieuse école militaire de Nunziatella et doté d’une mémoire hors du commun, mettra en place une équipe spéciale pour mener l’enquête « Offside » dont l’objectif est de mettre hors-jeu le système qui rongeait le Calcio de l’intérieur. Les membres de cette équipe vivront dans l’ombre et se consacreront pendant près de 2 ans à passer au crible fin des appels téléphoniques et à traquer des personnalités en tous genres.
Épisode 1 : Le points du permis
Après le match Reggina-Juve du 6 Novembre 2004 ayant vu l’arbitre Gianluca Paparesta annuler 2 buts aux Bianconeri et leur refuser un penaly, l’équipe « Off-Side » intercepte une conversation téléphonique entre Pietro Ingargiola (4ème arbitre du match) et Tullio Lanese (alors président de l’Associazione Italiana Arbitri). Les deux hommes parlent de Luciano Moggi (le directeur général de la Juve) et de ce qui s’est passé après le match : Moggi, furibond, avait menacé l’arbitre Paparesta jusque dans les vestiaires en compagnie d’Antonio Giraudo (Administrateur Délégué de la Juventus et homme de confiance d’Umberto Agnelli, président d’honneur du club)… Pietro Ingargiola et Tullio Lanese vont se mettre d’accord durant cette conversation pour déclarer n’avoir rien vu ni entendu. À l’émission télé « Studio sprint », Moggi dira, lui, qu’il respectait les décisions de l’arbitre et qu’il fallait les accepter car faisant partie du jeu.
Le lendemain du match contre la Reggina, l’équipe « Off-Side » intercepte une autre conversation téléphonique : Moggi appelle une amie (Silvana Garuffi) à qui il raconte avoir enfermé les arbitres dans les vestiaires avant de partir avec les clés à l’aéroport. Pendant cette conversation, Moggi reçoit un double appel : l’arbitre Papresta appelle pour s’excuser… Moggi l’engueule et raccroche puis en informera Antonio Giraudo à qui il dira que Paparesta (traité au passage de jolis noms d’oiseaux) devra « être massacré » et recommencer à siffler en Serie B.
Moggi va par la suite appeler Aldo Biscardi, un journaliste et animateur de télévision italien connu pour être le concepteur et animateur de l’émission critique sur le football, « Il processo di Biscardi » (sur La7) et l’informera qu’il veut que Paparesta et ses assistants soient suspendus 4 à 5 journées. Moggi lui intime l’ordre de retirer à cet arbitre sa « patente punti » (une sorte de solde de points de permis attribué aux arbitres suite à la rubrique Moviola de l’émission).
Trois jours après le match, Tulio Lanese (le président de l’Associazione Italiana Arbitri) appelle Luciano Moggi en l’informant qu’il avait fait le nécessaire pour éliminer tout problème, ordonnant au 4ème arbitre Pietro Ingargiola (son ami) de mentionner sur la feuille de match que Moggi n’était pas présent aux vestiaires du match Reggina-Juve… Pour l’équipe de l’enquête, il n’y a plus de doute, la clé de l’enquête est bien Moggi, dont la traque les mènera à d’improbables découvertes par la suite…
Mais d’abord qui est vraiment ce personnage ?
Moggi : Le petit Lucianino devenu « Lucky Luciano »
Né à Monticiano (commune de la province de Siena connue pour son farouche passé patriotique durant la seconde guerre mondiale) au sein d’une famille modeste, Luciano Moggi tombe amoureux du football dès son plus jeune âge : la passion lui est transmise par Graziano Galletti, un boulanger de Grosseto qui l’emmenait chaque dimanche dans les stades toscans. De ces déplacements dominicaux, Moggi développera des compétences d’observation et un flair au-dessus de la norme…
La carrière de Moggi va commencer à la fin des années 60 : insatisfait de son travail aux chemins de fer de la ville de Civitavecchia et fatigué de jouer au football dans les catégories inférieures sans contrepartie financière, celui qui était de son propre aveu un défenseur médiocre, rêve de devenir révélateur de futurs talents italiens… Il fait ses premiers pas dans le football professionnel dans les années 70 en tant que recruteur pour la Juventus sous les ordres du directeur général Italo Allodi : Il met alors en place un réseau de collaborateurs à la recherche constante de jeunes talents dans les milieux périurbains et sortira très vite de son chapeau des garçons comme Paolo Rossi, découvert en 1972, Claudio Gentile en 1973 et Gaetano Scirea en 1974.
Suite au départ d’Allodi, Moggi va endosser davantage de responsabilités en négociant certains transferts avec d’autres clubs, mais après un conflit avec le président Giampiero Boniperti (qui ira jusqu’à lui interdire l’accès au siège du club), il quitte la Juve en 1978 pour aller successivement à la Roma du nouveau président Gaetano Anzalone, puis en 1980 à la Lazio qui sortait du scandale des « Calcio scommesse » (paris sportifs, ndlr) lui ayant valu une relégation en Serie B.
Moggi s’engage par la suite avec le Torino où il passera 5 années mitigées et marquées par la contestation des tifosi suite à des recrutements ratés (Patricio Hernández) ou manqués (Safet Sušić). Il démissionne en 1989 pour rejoindre le Napoli de Maradona (qui ne le portera pas vraiment dans son cœur) avec Francini et Careca dans ses valises. Avec le Napoli, Moggi remportera la Coupe UEFA, le Scudetto et la Super Coupe d’Italie en 1990, avant de démissionner en 1991 officiellement pour « incompatibilité » et divergence de points de vue avec le président Ferlaino.
En 1991, Moggi retourne au Torino du président Gian Mauro Borsano, avec qui il fait une Finale de la Coupe UEFA 1991/92 avant de remporter la Coupe d’Italie 93 pour le plus grand bonheur de son ami et grand Tifoso Granata Bettino Craxi (ancien président du Conseil des ministres et Secrétaire du Parti socialiste italien qui, mis en en cause dans le scandale des « Tangentopoli », s’enfuit en Tunisie où il meurt à Hammamet en 2000).
Mais ce passage de Moggi au Torino Football Club sera surtout marqué par des délits qui lui valent des poursuites (avec son adjoint Luigi Pavarese) pour aide et complicité à la prostitution lors des matches de la Coupe UEFA (Moggi s’occupait personnellement de l’hospitalité des arbitres et des juges de lignes et leur fournissait des prostituées pour les matchs européens du Torino à domicile). Malgré que Borsano lui-même et le comptable du club Giovanni Matta aient témoigné à son encontre, Moggi est acquitté du fait que la fraude sportive ne s’appliquait pas aux matches de l’UEFA. Son adjoint Pavarese s’étant aussi déclaré seul responsable de ce scandale…
« Moggi c’est le garçon d’écurie du Roi, qui connaît tous les voleurs de chevaux »
Gianni Agnelli
Après un retour éclair à la Roma de Franco Sensi où il verra éclore le jeune Totti, Moggi va passer en 1994 à la Juventus pour composer jusqu’en mai 2006 la fameuse « Triade » avec le directeur général Antonio Giraudo et le vice-président Roberto Bettega. Les douze années avec la Juventus seront les plus réussies de sa carrière et le placeront parmi les managers de football les plus influents au monde. Connu pour son flair et son intransigeance en négociation (transfert de Zidane au Real notamment), Moggi remporte avec la Juve cinq titres de champion (plus un révoqué), une Ligue des champions, une Coupe d’Italie, une Coupe Intercontinentale, une Super Coupe de l’UEFA et quatre Super Coupes d’Italie. Il atteint également deux autres finales de Coppa Italia, trois de la Ligue des champions et une de la Coupe UEFA.
Une longue carrière qui ne manquera pas aussi d’être émaillée par de nombreux scandales au point de lui valoir le surnom de « Lucky Luciano » (en référence au mafieux italo-américain Salvatore Lucania qui a régné sur le milieu du crime organisé américain durant les années de Prohibition)
Épisode 2 : Les cartes téléphoniques..
Le 11 Novembre 2004, Moggi (qui est sur écoute téléphonique) appelle une de ses secrétaires et lui demande de lui trouver un rendez-vous avec Paolo Bergamo (ancien grand arbitre et désignateur des arbitres de la Serie A en compagnie de Pierluigi Pairetto lors de la saison 2004/05). Quelques minutes plus tard les « carbinieri » interceptent un appel étrange entre Bergamo et Moggi qui donne au premier les numéros d’une carte téléphonique d’une ligne utilisée pour leurs conversations secrètes… Aucun autre appel ne pourra par la suite être intercepté, les deux hommes utilisant des fréquences réservées. L’équipe de l’enquête notera que ce même procédé sera utilisé pendant les appels entre Bergamo et Pairetto
Le Colonel Attilio Auricchio et son équipe hésitent encore sur la stratégie à suivre. Si l’idée de mettre sur écoute les téléphones du siège de la Juve ou carrément d’installer des micros est un temps envisagée, ces alternatives seront écartées car elles supposaient pour l’équipe Offside de faire appel à leurs collègues de Torino en qui ils n’ont pas confiance. (l’équipe ayant reçu l’ordre de ne faire confiance à personne). Une chose est sûre : Le mécanisme d’une association secrète prend petit à petit forme… une association à la tête de laquelle se trouve Luciano Moggi
Épisode 3 : Les cadeaux de Noël
Le 13 Décembre 2004, Moggi est à l’aéroport Fiumicino de Roma. L’équipe Offside note à partir de communications interceptées qu’il a organisé une rencontre au restaurant « da Tulio » au centre de Rome (une sorte de bureau utilisé durant ses déplacement romains) en demandant à son fils de réserver une pièce au restaurant pour accueillir vingt personnes. Sur place, les agents repèrent Moggi qui arrive avec son fils Allesssandro et discute à l’entrée avec Francesco Ghirelli, secrétaire de la FIGC (la Fédération italienne de football).. Étaient aussi notamment invités le célèbre journaliste Italo Cucci et Andrea Valentini, président du Credito Sportivo (banque publique italienne). Vers la fin du déjeuner, deux personnes ramènent à l’intérieur du restaurant plusieurs paquets sortis du coffre d’une voiture stationnée sur le parking de l’établissement (de simples cadeaux de Noël, dira plus tard Moggi).
Après analyse des vidéos de la scène du restaurant, l’équipe d’Attilio Auricchio découvre une bombe : la FIAT Marea blanche stationnée devant le restaurant et ayant servi à transporter les paquets a été louée à l’« Officio provincale di motorizatione di Roma » en dotation aux forces de la Police.. Les hommes ayant accompagné Moggi sont des policiers qui veillaient à sa sécurité avec les moyens de l’État et surtout sans autorisation (aucune demande d’escorte n’a été effectuée de la part de la Juve). Ces policiers rendront d’autres services d’escorte à Rome notamment à Fabio Capello (qu’ils accompagneront notamment une fois chez le dentiste). L’équipe découvre aussi l’existence d’un autre policier lié à Moggi à Torino, qui est chargé de résoudre les problèmes administratifs (passeports, permis de séjour, etc.…)
Autre invité au restaurant : le Général, ancien président du conseil des ministres, membre de l’« uffiocio indagine della Federcalcio » (un organe censé garantir la justice sportive en Italie) et Tifoso notoire de la Juve, Francesco (dit Cicio) Attardi. Ce dernier prendra part à de nombreux déplacements dans l’avion du club (pour le match de LdC à Madrid notamment) suite à des informations judiciaires exclusives divulguées à Moggi dans l’affaire dite des « plusvalenze » (scandale de joueurs liés à la société GEA World et dont la valeur a été gonflée pour faire rentrer des bilans de clubs dans les clous).
Des hommes d’influence…
L’influence de Moggi est devenue telle que par exemple Beppe Pisanu, alors ministre de l’intérieur du gouvernement Silvio Berlusconi, se tourne vers lui (écoute téléphonique à l’appui) pour demander un coup de pouce en vue du maintien de l’équipe de sa « Città » natale : la Torres Sassari. Un coup de main qui s’avèrera payant puisque la Torres gagnera en déplacement pour la première fois depuis deux ans et sauvera sa place en Serie C1. Une influence lui permettant aussi d’interférer pour une promotion ou une mutation comme avec le ministre de l’Économie de l’époque Domenico Siniscalco à qui Moggi a demandé (alors que le ministre était au sommet du G7 à Londres) une mutation à Torino pour son ami Paolo Aielli…
Dans les interceptions téléphoniques, figurent aussi des appels avec Antonio Tajani (membre fondateur de Forza Italia) en vue de favoriser l’élection de l’ancien joueur de la Roma Giuseppe Giannini au sein de ce Parti politique.. D’autres avec le Général Mario Ianelli (services spéciaux de la « Guarda di finanza »), le Commandant Stefano Di Maria, le Général Rafaelle Romano (responsable à la « Guarda di finanza ») et même le Procureur de Pinerolo, qui demandera l’aide de Moggi suite à l’inspection ordonnée à son encontre par le garde des sceaux Roberto Castelli.
Pacte d’honneur
Poursuivant ses écoutes téléphoniques, l’équipe Offside mettra ensuite la main sur un appel ente les désignateurs arbitraux Paolo Bergamo et Pierluigi Pairetto qui organisent une rencontre avec Antonio Giraudo, Moggi et Tulio Lanese (président de l’Associazione Italiana Arbitri) à la maison de Pairetto. Les « carabinieiri » filment la rencontre et constateront que ces rendez-vous vont devenir récurrents (ils sont d’ailleurs appelés « checks » et ont comme objectif de renforcer l’amitié et le pacte d’honneur entre les membres de cette organisation)
Après des mois d’enquête et d’écoutes téléphoniques accablantes sur la désignation des arbitres, l’équipe d’Attilio Auricchio découvre ainsi l’existence d’un système à la main mise sur le football italien, un système qui contrôle arbitres, retransmissions télévisées et Fédération italienne (à travers son président Franco Carraro et surtout son vice-président Innocenzo Mazzini) via des méthodes dignes d’une véritable organisation criminelle (utilisation notamment de numéro suisse inscrit sous une fausse identité qui disparaîtra par la suite). Un système possédant un important réseau au sein des forces de l’ordre avec des référents politiques, des informateurs… Bref, un vrai petit gouvernement secret qui contrôle le Calcio…
Épisode 4 : Élections sous haute tension
Bientôt le « Palazo Federale » (siège de la FIGC, la fédération italienne) sera mis en jeu avec des élections qui opposent Franco Carraro, (candidat à sa propre succession, soutenu par Moggi) et son adversaire Gianfranco Abete, ancien président de l’Union des industriels de Rome, soutenu par l’entrepreneur et patron de la Fiorentina Diego Della Valle (également PDG du groupe de mode italien Tod’s) connu pour être un farouche opposant du système Moggi et qui a déclaré œuvrer pour rendre le monde du Calcio plus propre et plus transparent…
Les faits et gestes d’Innocenzo Mazzini (vice-président de la fédération et sorte d’homme de main de Moggi) vont dès lors être scrutés par l’équipe Offside après que Mazzini ait mis en garde Moggi au téléphone qu’il « ferait mieux de se retirer » si Abete venait à gagner les élections… Une victoire d’Abete mettrait fin à l’hégémonie du système. L’ordre est clair, ça ne plaisante plus : il faut stopper Diego Della Valle et empêcher la victoire de Gianfranco Abete !
Comment les choses vont-elles se dérouler, et quelles issues prendra l’après-élections en ce qui concerne les nouveaux équilibres du football italien ? Suite et fin dans la Part 2 de notre enquête..Et une chose est sûre : nous ne sommes pas au bout des nos surprises…
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