Alors que l'interdiction de recrutement est levée sur le Club Africain, après le règlement du dossier de Yohan Toyzghar, les supporters se posent la question sur la suite à donner à la saison de leur club ...
Une situation financière qui reste tendue
Le dossier des litiges est loin d’être terminé, le club est toujours sous pression de la FIFA, la dette est énorme et le plus dur reste à venir. Le CA devra lutter encore pour sa survie, et les plaintes s’accumulent : L’OM ( Concernant le transfert de Saber Khelifa), l’ex technicien italien Marco Simone et son staff, l’attaquant congolais Fabrice Ondoma, sans oublier les nouvelles affaires de Zakariya Laabidi, Walyou Diouf ou Oussama Darragi …
Malheureusement, et malgré la somme avoisinant les 6 millions de dinars collectés par le peuple clubiste, à tous les niveaux de l’échelle qu’on se situe, cette direction oublie qu’elle porte sur ces épaules l’image d’une institution et ne pourrait pas assumer ces responsabilités … Sans revenir à l’épisode « Hellas Vérone » sur laquelle les rouges et blancs ont beaucoup compté pour boucler certains dossiers, beaucoup de questions restent sans réponses, et le sort de ce grand club n’est pas du tout rassurant.
La direction actuelle aux abonnés absents
L’incompétence et la mauvaise foi de ceux qui dirigent cette institution sont simplement déconcertant. Quant le grand Club Africain, s’arrête sur une somme de 95 mille dinars pour lever l’interdiction du recrutement, c’est de l’incompétence et de la mauvaise foi de certains dirigeants. Leurs arrogances sur les plateaux des télés, étaient indignes, et leurs abandons successifs prouvent leurs opportunismes et leurs amateurismes.
Le manque de réaction du président du club « Abdesslem Younsi » face à ces dysfonctionnements, et cela depuis des mois que les clubistes font état de leur insatisfaction à travers la presse, les sites internet, les réseaux sociaux…justifient nos propos. Cette apathie chronique ne peut être que le signe d’une crise profonde de direction qu’il importe de diagnostiquer au plus vite. Un vice-président démissionnaire sur un plateau de télé, qui a passé son temps à justifier l’injustifiable, est tout simplement indigne et malhonnête. Les gens sont impatients de savoir : Qui dirige (encore) leur club ?
Des tractations pour apporter du sang neuf
Malgré cette grosse pression, Abdesslem Younsi ne semble pas abdiquer facilement. Selon plusieurs sources proches du parc A, trois noms circulent pour rejoindre la direction actuelle. L’ex-directeur sportif et joueur du CA, Oussama Sallemi. L’avocat et le chroniqueur très célèbre, Tarek Alaymi et l’ex-membre de la fédération, Bilel Fedhili.
Trois noms dans le short-list de Younsi, histoire de redonner un second souffle à son mandat et d’apporter un semblant de légitimité, mais pour faire quoi finalement ?
Les maux de cette direction sont plus profonds, des soupçons d’enrichissement illégal sont jetés sur quelques membres du BD, beaucoup ont jeté l’éponge, d’autres n’assument pas leurs rôles. Si les arrivées de ces personnes pourraient calmer certains supporteurs, le mal restera plus profond, les six points de pénalité pour le Club Africain ne seront pas oubliés, ni le piètre « sketch » autour du match face à Vérone.
Cerise sur le gâteau, quand on sait que Bilel Fedhili a quelques soucis personnels avec le président de la fédération Wadii Jarri, nous comprenons très vite que le Club Africain n’est pas sorti de l’auberge et que le chemin reste encore long …
Maintenant, Il faut agir vite avant qu’il ne soit trop tard et qu’ils se réveillent un beau matin , avec un club à genoux et incapable de faire face au désarroi des ces fans et sans aucune possibilité de trouver des remèdes urgents.