Ettachkila vous présente l’équipe du Danemark, adversaire de la Tunisie pour le premier match du mondial qatari. Forces, faiblesses, joueurs à suivre.. tout ce qu’il faut savoir sur la « Danish Dynamite » dans ce Focus.

Surnommée The Danish Dynamite (« la dynamite danoise ») lors de l’Euro 1984, la sélection danoise doit ce sobriquet à la grande performance qui a vu les scandinaves se hisser jusqu’en demi-finales de la compétition. Deux ans plus tard, (à l’occasion de la Coupe du monde 1986), la chanson Re-Sepp-Ten du groupe VM Holdet fait un carton et c’est un autre surnom qui vient s’apposer aux danois : les Rod-Hvide (« Rouge et Blanc »).

Une équipe en forme !

En pleine ascension depuis quelques années et demi-finaliste du dernier Euro (dont il a été la grande sensation), le Danemark va connaître sa septième Coupe du monde, avec, comme meilleure performance un quart de finale perdu contre le Brésil en 1998. Habitué des phases finales, le Danemark arrive souvent à se sortir des poules. Cette année encore, les 8e de finale devraient être le minimum syndical attendu pour cette sélection talentueuse et réputée pour son jeu offensif léché.

Erikssen, le maitre à jouer de l’équipe danoise

Avec 9 victoires et 1 seule défaite (30 buts marqués, 3 encaissés), les Danois ont impressionné lors des qualifications. Le Danemark a emmagasiné beaucoup de confiance et aborde ce mondial avec beaucoup d’ambition. Malgré la présence de la France (championne du monde en titre) dans le groupe D aux côtés de la Tunisie et de l’Australie, les coéquipiers de Christensen viseront la première place de leur groupe.

Kasper Hjulmand, le chef d’orchestre !

À la tête de la sélection depuis 2020, Kasper Hjulmand (50 ans), passé par Lynhby BK, le FC Nordsjaelland et le club allemand du FSV Mayence 05, n’a pas eu une grande carrière comme joueur (il a dû raccrocher les crampons à 26 ans en raison d’une blessure au genou). Depuis son arrivée à la tête du Danemark, il a su s’appuyer sur une génération de joueurs composée de jeunes talentueux et de quelques vieux briscards qui continuent de transmettre leur expérience et savoir-faire. Un groupe bien fourni à la fois en qualité et en quantité et qui veut viser assez haut dans ce Mondial.

« La qualité de l’équipe est vraiment très bonne. Mais je pense que l’on n’est pas encore totalement au sommet », a estimé le sélectionneur danois Kasper Hjulmand, prenant l’exemple de la demi-finale de l’Euro-2020 perdue à Wembley contre les Anglais (2-1 a. p.). «On aurait pu gagner mais je pense que l’Angleterre était meilleure. Avec la qualité que l’on a, on veut dicter autant que possible le jeu, être sûr que l’on est proactifs sur le terrain, que l’on a la mentalité et la ténacité dans le match pour jouer comme on le fait normalement. C’est là où nous nous situons actuellement, on veut aller gravir les derniers mètres» vers les sommets et les meilleures équipes, a insisté le sélectionneur.

Un 3-5-2 très bien huilé..

Tactiquement discipliné et bien organisé, le Danemark aime évoluer avec une défense à trois, composée de Simon Kjaer, Andreas Christensen et Joachim Andersen. Devant, Eriksen et Skov Olsen sont les principaux atouts offensifs, alors que Dolberg et Braithwaite (ex-Barcelone), mènent l’attaque. Au-delà de leurs arguments physiques, les Danois font également preuve de ressources mentales impressionnantes. Les coéquipiers de Kasper Schmeichel (fils de Peter, le légendaire keeper de Manchester United) ont appris à moderniser leur football, en alliant qualités physiques et jeu séduisant, résolument offensif et porté vers l’avant.

La Tunisie pourrait profiter toutefois de quelques faiblesses chez les danois. En effet, cette équipe présente quelques défaillances en défense, surtout sur les phases de contre-attaques rapides. Ce premier match sera une opposition de style et nos Aigles de Carthage doivent faire preuve de beaucoup de solidarité pour espérer arracher un bon résultat mardi.