Le président du club égyptien du Zamalek, Mortadha Mansour, vainqueur sortant de la Coupe de la CAF, a réitéré le refus d son club de jouer la Supercoupe d’Afrique au Qatar, face à l’Espérance de Tunis, vainqueur de la Ligue des Champions d'Afrique.
Mansour campe sur sa position
Il n’arrête plus de défrayer la chronique depuis plusieurs semaines autour de la Supercoupe d’Afrique, le président du Zamalek SC, s’est rendu célèbre par ses déclarations et prises de positions radicales sur le boycott de la finale au Qatar.
A l’issue d’une réunion du conseil d’administration de son club, ce mardi, il a tenu une conférence de presse confirmant la décision officielle de son club concernant la Supercoupe d’Afrique. Malgré la décision de la CAF de la faire jouer le 14 février prochain, à Doha au Qatar, les coéquipiers de Ferjani Sassi, n’iront pas la disputer.
Une position politique à défendre
Entre l’intérêt sportif de jouer une telle finale, avec tous les avantages financiers qui peuvent se générer derrière, et les considérations purement politiques de ce sénateur égyptien, le choix du sulfureux président est aller vers le sens du boycott, quitte à subir des sanctions de la CAF. Pour lui, le petit pays du golf tient une position à l’encontre de l’Egypte, et il serait prêt à disputer cette rencontre en Tunisie mais pas au Qatar. Il rajoute, à la fin, sa totale incompréhension qu’un match africain s’organise au Qatar, et pas sur le contient des deux vainqueurs.
Quelle solution pour la finale ?
Le Zamalek SC risque ainsi une lourde suspension de la CAF, qui peut aller jusqu’à une radiation de toutes les compétitions africaines pour une durée de trois ans. Pour pallier un éventuel retrait du club cairotes, le club marocain de la Renaissance de Berkane, finaliste de la dernière édition de la Coupe de la CAF, pourrait être appeler pour jouer face à l’Espérance de Tunis.
Le feuilleton ne fait que commencer …