LE JOUR D'APRÈS - Depuis plusieurs jours, nous interrogeons des techniciens tunisiens, sur la façon dont ils envisagent l'après confinement. Le champion d’Afrique, Mehdi Nafti, est revenu avec nous dans cette interview sur la situation sanitaire actuelle, ses répercussions sur le monde du football, et ses projections sur la suite de la saison.
Depuis son départ du CD Badajoz en février dernier, il suit de très près l’actualité du moment,et reste comme tous les entraîneurs, dans l’attente d’un dénouement rapide de cette situation liée à la pandémie du coronavirus. Mehdi se livre en toute franchise et sincérité à toutes nos questions
ETTACHKILA. Mehdi, comment vivez-vous cette situation sanitaire et sportive inédite ?
MEHDI NAFTI. Tout d’abord, c’est gentil d’avoir pensé à moi pour cette interview, ça fait toujours plaisir de pouvoir échanger avec des gens passionnés par le football. Sinon, écoutez, dans tous les cas de figure, quoi que l’on dise, quoi que l’on pense et quoi que l’on fasse, il y’a encore beaucoup de points d’interrogation à tous les niveaux. Nous ne savons pas quand est-ce que la compétition va reprendre ? dans quelles conditions ? les enjeux économiques ? la préparation physique ? De toute façon, à l’arrivée, on va partir à l’aventure un petit peu dans l’inconnu … Ce qui fait peur et inquiète aussi les gens en ce moment, c’est justement de ne pas savoir quand est-ce que les compétitions reprendront et dans quelles conditions. En Espagne, nous avons ce problème où tout le monde donne un peu son avis : la presse, la fédération commence à donner des propositions aux clubs … On ne sait pas ! On ne sait pas (il insiste) . En août, en septembre ou en 2021, à partir du moment où une première date sera actée, toutes les compétitions pourront s’organiser …
ETTACHKILA. De votre point de vue, comment les joueurs se préparent pendant ce confinement ?
MEHDI NAFTI. Pour avoir eu des contacts réguliers avec des préparateurs physiques voire même des joueurs que j’ai eu sous mes ordres ou que j’ai côtoyé, je sais que beaucoup s’entraînent chez eux et se maintiennent en forme. Les clubs ont fourni du matériel de musculation par exemple, ce qui permet à ces athlètes de pouvoir maintenir un rythme disons correct, et pouvoir revenir à la préparation physique sans soucis. Après, avec les moyens technologiques, les clubs suivent et discutent régulièrement avec leurs joueurs via les préparateurs physiques, qui font attention aux aspects diététique, hygiène de vie, etc .Dans pratiquement toutes les équipes il y a un régulièrement des « feed-back » [Des retours] par rapport aux différents programmes individuels envoyés aux joueurs, pour éviter justement, d’être à la rue au moment de la reprise. C’est un travail de groupe, qui fait tout ce qu’il faut pour rester compétitif.
ETTACHKILA. Comment voyez-vous cette fin de saison, surtout au niveau de la reprise des entraînements ?
MEHDI NAFTI. Je pense qu’à partir du moment où officiellement chaque pays, chaque fédération aura une date de reprise de la compétition pour terminer la saison en cours, les choses seront beaucoup plus claires. Évidemment, la préparation physique va être le plus gros sujet et le plus gros débat, n’oublions pas que c’est une coupure exceptionnelle jamais encore expérimentée. Si les dates annoncées se confirment, ça va ressembler -plus ou moins- à la typique coupure d’été, que l’on peut avoir en France, en Angleterre ou ailleurs. Par exemple, en Espagne, nous avons pratiquement entre six et huit semaines, et donc je suppose que les clubs vont prendre cette référence de reprise, mais je pense que trois à quatre semaines de préparation, ça sera le minimum exigible et exigé. Sans oublier que ça sera une préparation physique un peu tronquée, à partir du moment où, je doute, qu’on autorisera les clubs à disputer des matchs amicaux durant cette période. Du coup, bien évidemment, si les clubs joueront tous les trois jours, obligatoirement les clubs qui possèdent une profondeur d’effectif seront beaucoup plus avantagés que les clubs aux effectifs plus limités.
ETTACHKILA. Il y a-t-il un risque de blessures ou de contagion pour les joueurs ?
MEHDI NAFTI. Sincèrement, par rapport à cette question légitime sur les risques de blessures du fait de la préparation physique, il y a un facteur important qui est la chaleur, et notamment dans les pays méditerranéens les plus chauds. Ceci dit, je pense qu’aujourd’hui, avec la qualité des préparateurs physiques, des cooling break [Pause hydratation], voire avec un ou deux changements supplémentaires, comme c’est annoncé en Espagne, je n’imagine pas que ça soit un gros problème, du moins si on reste sur des chaleurs raisonnables.
Quant au risque de contagion lié auCovid-19, j’en doute ! Parce que dès l’instant où tous les joueurs ont fait les tests nécessaires pour retourner à la compétition à huis clos, je ne pense pas qu’ils puissent avoir peur de ce problème là durant le match, non, je ne crois pas.
Pour moi, annuler les fins des championnats serait une grande injustice … qui pourrait se transformer en cataclysme.
ETTACHKILA. Le fait de disputer le reste des matchs à huis-clos, est-ce que c’est quelque chose de simple à gérer ?
MEHDI NAFTI. Justement, ça va être un gros facteur qui touchera les joueurs en particulier. Aucun footballeur ne veut jouer à huis-clos, sans cette pression et cette ambiance dans les stades, ça serait de perdre l’essence même du football. Je me souviens très bien avoir vu à la télé, le match Valence face l’Atalanta Bergame en Ligue de Champions, avant le confinement, dans un stade complètement vide …ça change … forcément ça change ! Au niveau de la motivation, ça pourrait affecter les joueurs, j’en doute pas une seconde, il n’y aura plus les notions « je joue à la maison » ou « je joue à l’extérieur » ce qui pourrait au final avantager les plus petits … parce que c’est pas la même chose d’aller jouer à un Bernabeu ou au Camp-Nou complètement vides.
ETTACHKILA. Pensez-vous qu’on pourrait tout simplement annuler la fin de la saison ?
MEHDI NAFTI. Honnêtement, j’ai du mal à l’imaginer, parce que ça donnerait lieu à beaucoup de critiques. Les enjeux économiques et les droits télés sont vitaux pour beaucoup de clubs. Si je prend l’exemple de mon ancien président du CD Badajoz [Segunda B], qui a injecté deux millions et demi d’euros de sa poche, au final ça sera de l’argent perdu, alors qu’il a beaucoup investi pour construire une belle équipe capable de jouer les premiers rôles. Ensuite, il y a aussi l’injustice sportive par rapport au classement, il y a d’un coté les clubs relégables qui voudront automatiquement que tout s’arrête, puis les clubs qui disputaient la montée, à qui on leur dit, du jour au lendemain, que la saison est terminée. Pour moi, annuler les fins des championnats serait une grande injustice … qui pourrait se transformer en cataclysme.
ETTACHKILA. Du coup, comment vous projetez vous personnellement, en tenant compte de tous ces éléments ?
MEHDI NAFTI. Dans un futur à court ou moyen terme, les conséquences ne sont ni évidentes ni rassurantes. Dans mon cas personnel, où les entraîneurs cherchent des projets intéressants pour l’année prochaine, bien évidemment que ça chamboule toute l’organisation pour préparer la saison future. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est de savoir les conclusions au niveau de la fédération le plutôt possible, pour pouvoir me projeter et me mettre en contact avec les clubs. Il ne faut pas oublier que beaucoup d’équipes ne savent pas encore où est-ce qu’ils seront l’année prochaine ni quels projets ils auront … Cette situation reste complètement vague et indécise.
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