À la faveur d’un quart de finale à Roland Garros, Ons Jabeur a totalement relancé une saison 2023 marquée par deux blessures : une première qui a plombé son début d'année et une seconde qui l’a poussée à l'abandon en finale à Stuttgart.
Malgré ces embûches, la tunisienne a pu enchaîner une deuxième semaine porte d’Auteuil et a engrangé un peu plus le titre à Charleston.
À mi-année, la saison sur gazon arrive et elle est peut-être la favorite pour Jabeur : deux titres à Berlin et à Birmingham, une finale à Wimbledon sont autant de performances qui lui permettent d’avoir la faveur des pronostics pour les tournois qui vont se succéder cet été.
The Championship débutera le 3 juillet et la préparation de ce Grand Chelem est peut-être la plus délicate. Un mois seulement pour se jauger, peu de tournois et une densité des tableaux qui obligent les joueurs et joueuses à adopter des stratégies différentes. Celles et ceux ayant connu une sortie précoce à Roland Garros ont décidé de se relancer dès cette semaine à Nottingham et aux Pays-Bas. Pendant que d’autres, comme Jabeur, se laissent une semaine de récupération.
La Tunisienne a, quant à elle, décidé de s’aligner sur les tournois de Berlin et Eastbourne. Sa relative fraîcheur physique explique ce choix : elle n’a au final disputé que 22 matchs sur une demie saison et va vouloir se tester.
Dans la capitale allemande, la native de Ksar Hellal sera tête de série numéro 4 et devra défendre les points obtenus grâce à une victoire l’année dernière. Le tableau comportera notamment Aryna Sabalenka, Elena Rybakina, Caroline Garcia et Coco Gauff.
Ons Jabeur sera dans la partie basse du tableau et débutera face à une qualifiée. Le parcours se durcira par la suite avec un deuxième tour potentiel contre Bianca Andreescu (la canadienne lauréate à l’US Open en 2019, ndlr). Nous pourrions avoir un remake de la finale de Wimbledon si la tunisienne et Rybakina assurent lors de leurs matchs respectifs avant les demies.
Beaucoup d’adversité et d’indications lors de cette semaine berlinoise pour Jabeur. Et c’est exactement ce que la tunisienne était venue chercher.